Immersion, Londres - Royaume-Uni (2009-2011)
Jean-Bernard Metais, Immersion (2008). Londres (Angleterre)
THEMATIQUE DU PROJET
Ma démarche consiste à créer visuellement une onde de mots qui part du jardin, traverse la passerelle, les bâtiments et s’arrête devant la Tamise. Ma proposition est une traversée, une immersion visuelle et sensorielle dans un voyage «temps mots», une immersion connexion dans «le Queensbridge d’eau». La présence magnétique de la Tamise, invisible du jardin, est en somme un des éléments les plus significatifs et des plus attirants dans le contexte urbain actuel !
Cette envie de traverser l’espace qui nous sépare du fleuve, je la matérialise dans mon projet artistique, par un flux de mots, d’interpellations, d’appels à l’inconnu, où le lisible et l’illisible s’attirent et se repoussent comme des aimants. Tout d’abord il y la passerelle que je souhaiterais traiter sculpturalement comme «une embarcation magique», «une sorte de barge totémique» entièrement recouverte d’inscriptions et puis vient la galerie où l’on surplombe la route avec son flux de voitures. Cette traversée est un peu la voie du funambule, les écritures de cette chambre sensorielle sont douces transparentes calmes, aériennes; Il y a dans cet espace longiligne comme une aspiration lente vers la Tamise. Dans l’escalier qui nous descend d’un niveau ce sont les mots qui sont mobiles; ils se déplacent doucement à notre approche et nous accompagnent jusqu’au dernier couloir vers l’eau.
ENERGIE DU LIEU
Ce sont les hommes qui ont éloigné au fil du temps, les berges de la tamise pour agrandir la nouvelle cité. De fait sous ce petit parc, où débute maintenant la passerelle, se trouvaient les bains romains qui bordaient l’ancien lit de la Tamise. C’est cet espace gagné ou perdu, suivant le prisme de notre regard sur l’activité humaine, qui détermine aujourd’hui ce nouveaux temps de déplacement. C’est dans ce contexte précis que j’ai pris le parti de développer mon projet artistique. Mon projet consiste à réécrire ce parcours, entre histoire réelle et fiction, entre archéologie et conte moderne. Cette immersion «déplacement temps mots» est d’ordre sensible et poétique, le temps de rencontre, de perception et de lecture des écrits sera aléatoire et évolutif.
Une lettre ou un extrait de livre du moyen âge, pourrait côtoyer des mots contemporains ou fictions intemporels, comme dans un «verbatim» aléatoire.
L’IMMERSION
Les histoires du lieu, anciennes et récentes, seront superposées comme des stratifications du temps, mais dans un ordre aléatoire, poétique et suggestif. Certains écrits seront lisibles d’autre difficilement déchiffrables ou tellement légers et transparents visuellement qu’il faudra attendre l’instant propice ou bien renouveler la visite pour les comprendre. Certains mots inversés ou calligraphiés à l’envers par rapport à leur sens habituels de lecture, ne se révéleront, que lorsque l’ombre portée du jour ou d’un éclairage artificiel déterminé le permettra !
Mon projet dans son aspect visuel et suggestif, propose, grâce à l’utilisation du langage une immersion sensorielle dans un espace temps déterminé. La connexion poétique entre la population elle-même et le lieu s’effectuera instantanément ou par recoupements successifs et expérimentations répétées.
FAISABILITE
Pour l’élaboration de cette oeuvre poétique, j’effectuerai une levée de mots, textes, citations, phrases et autres témoignages provenant de sources ciblées telles que courriers, rubriques, contes, extrait de livres, poésies anciennes et actuelles, et autres matériaux essentiellement liés à l’histoire de Queensbridge et de la Tamise en cet endroit précis.
Pour réaliser cette recherche, un travail important sera nécessaire pour la consultation des bibliothèques, des archives, des archéologues et aussi auprès de la population qui vit et travaille dans le quartier et au bord du fleuve ; les matériaux utilisés pour ce projet seront le métal perforé de textes, la résine et le verre sérigraphié, la lumière et des projections lumineuses interactives.
Dans la galerie (partie ‘escalier’) je souhaiterais, utiliser des projections de textes, qui évolueront et s’activeront au passage des promeneurs, cet espace pourrait être un des endroits créatifs forts de ce parcours diurne et nocturne. Si dans la journée nous sommes plongés dans une relative pénombre, cette projection s’activera automatiquement Sinon les écrits s’afficheront en plans fixe. Pour les écrits réalisés dans la galerie et la passerelle, j’utiliserai le métal inoxydable naturel et laqué et la résine découpée, la sérigraphie sur verre et résine ainsi que des films holographiques insérés entre deux plaques de verre) (les couleurs de ces films holographiques réagissent différemment suivant les variations de la lumière naturelle et artificielle )
Ma démarche consiste à créer visuellement une onde de mots qui part du jardin, traverse la passerelle, les bâtiments et s’arrête devant la Tamise. Ma proposition est une traversée, une immersion visuelle et sensorielle dans un voyage «temps mots», une immersion connexion dans «le Queensbridge d’eau». La présence magnétique de la Tamise, invisible du jardin, est en somme un des éléments les plus significatifs et des plus attirants dans le contexte urbain actuel !
Cette envie de traverser l’espace qui nous sépare du fleuve, je la matérialise dans mon projet artistique, par un flux de mots, d’interpellations, d’appels à l’inconnu, où le lisible et l’illisible s’attirent et se repoussent comme des aimants. Tout d’abord il y la passerelle que je souhaiterais traiter sculpturalement comme «une embarcation magique», «une sorte de barge totémique» entièrement recouverte d’inscriptions et puis vient la galerie où l’on surplombe la route avec son flux de voitures. Cette traversée est un peu la voie du funambule, les écritures de cette chambre sensorielle sont douces transparentes calmes, aériennes; Il y a dans cet espace longiligne comme une aspiration lente vers la Tamise. Dans l’escalier qui nous descend d’un niveau ce sont les mots qui sont mobiles; ils se déplacent doucement à notre approche et nous accompagnent jusqu’au dernier couloir vers l’eau.
ENERGIE DU LIEU
Ce sont les hommes qui ont éloigné au fil du temps, les berges de la tamise pour agrandir la nouvelle cité. De fait sous ce petit parc, où débute maintenant la passerelle, se trouvaient les bains romains qui bordaient l’ancien lit de la Tamise. C’est cet espace gagné ou perdu, suivant le prisme de notre regard sur l’activité humaine, qui détermine aujourd’hui ce nouveaux temps de déplacement. C’est dans ce contexte précis que j’ai pris le parti de développer mon projet artistique. Mon projet consiste à réécrire ce parcours, entre histoire réelle et fiction, entre archéologie et conte moderne. Cette immersion «déplacement temps mots» est d’ordre sensible et poétique, le temps de rencontre, de perception et de lecture des écrits sera aléatoire et évolutif.
Une lettre ou un extrait de livre du moyen âge, pourrait côtoyer des mots contemporains ou fictions intemporels, comme dans un «verbatim» aléatoire.
L’IMMERSION
Les histoires du lieu, anciennes et récentes, seront superposées comme des stratifications du temps, mais dans un ordre aléatoire, poétique et suggestif. Certains écrits seront lisibles d’autre difficilement déchiffrables ou tellement légers et transparents visuellement qu’il faudra attendre l’instant propice ou bien renouveler la visite pour les comprendre. Certains mots inversés ou calligraphiés à l’envers par rapport à leur sens habituels de lecture, ne se révéleront, que lorsque l’ombre portée du jour ou d’un éclairage artificiel déterminé le permettra !
Mon projet dans son aspect visuel et suggestif, propose, grâce à l’utilisation du langage une immersion sensorielle dans un espace temps déterminé. La connexion poétique entre la population elle-même et le lieu s’effectuera instantanément ou par recoupements successifs et expérimentations répétées.
FAISABILITE
Pour l’élaboration de cette oeuvre poétique, j’effectuerai une levée de mots, textes, citations, phrases et autres témoignages provenant de sources ciblées telles que courriers, rubriques, contes, extrait de livres, poésies anciennes et actuelles, et autres matériaux essentiellement liés à l’histoire de Queensbridge et de la Tamise en cet endroit précis.
Pour réaliser cette recherche, un travail important sera nécessaire pour la consultation des bibliothèques, des archives, des archéologues et aussi auprès de la population qui vit et travaille dans le quartier et au bord du fleuve ; les matériaux utilisés pour ce projet seront le métal perforé de textes, la résine et le verre sérigraphié, la lumière et des projections lumineuses interactives.
Dans la galerie (partie ‘escalier’) je souhaiterais, utiliser des projections de textes, qui évolueront et s’activeront au passage des promeneurs, cet espace pourrait être un des endroits créatifs forts de ce parcours diurne et nocturne. Si dans la journée nous sommes plongés dans une relative pénombre, cette projection s’activera automatiquement Sinon les écrits s’afficheront en plans fixe. Pour les écrits réalisés dans la galerie et la passerelle, j’utiliserai le métal inoxydable naturel et laqué et la résine découpée, la sérigraphie sur verre et résine ainsi que des films holographiques insérés entre deux plaques de verre) (les couleurs de ces films holographiques réagissent différemment suivant les variations de la lumière naturelle et artificielle )
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